Les entreprises tirent un certain nombre d’avantages de la mise en place de la responsabilité sociétale (RSE). Il s’agit notamment d’avantages en matière de performance économique liés à l’amélioration de l’image de l’organisation et de sa réputation, et à l’amélioration des relations avec les parties prenantes. En effet, en prenant des mesures pour améliorer leur impact environnemental, social et sociétal, les entreprises préservent non seulement l’environnement mais aussi leurs propres intérêts ainsi ceux des acteurs avec qui ils sont en interaction (salariés, fournisseurs, actionnaires, clients…).
Les critères ESG sont utilisés par les banques et autres investisseurs pour envisager des investissements socialement responsables (ISR). L’évaluation des critères ESG s’appuie sur le rapport de durabilité, base de la transparence de l’entreprise en matière de RSE.
L’implication de l’entreprise dans la préservation de l’environnement mais aussi dans le bien-être de ses collaborateurs est un facteur d’attractivité mais aussi de motivation et de fidélisation des collaborateurs.
La mise en place d’une démarche RSE permet de se démarquer auprès des nombreuses entreprises donneuses d’ordre qui privilégient aujourd’hui les fournisseurs ayant une démarche de responsabilité sociétale.
Les entreprises sont dépendantes de matières premières naturelles qui peuvent souffrir des dégradations du climat ou de leur rareté. Anticiper en s’assurant des bonnes conditions de renouvellement de ces ressources est indispensable pour que les entreprises puissent continuer leur activité sur le long terme.
Pour pouvoir exercer son activité, une entreprise doit s’intégrer sur son territoire en créant des emplois, en installant le dialogue et en misant sur la préservation de l’environnement.
Réduire sa consommation d’eau et d’énergie, et diminuer sensiblement ses déchets peuvent se traduire en économie financière pour l’entreprise.
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales, conduit à des innovations produits (écoconception ou éco fonctionnalité par exemple) mais aussi des innovations sociales, concernant le management organisationnel.
Améliorer l’expérience clients avec des produits ou services de qualité permet de les fidéliser.
Les aides et subventions de l’Etat peuvent faciliter le financement d’investissements vers des installations plus durables. Une raison supplémentaire de s’y mettre.
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Il ne saurait être question d’ignorer les attentes de la société quant aux impacts des entreprises, ni même de considérer que d’un point de vue stratégique, elles sont secondaires. Pour que la RSE soit créatrice de valeur, elle doit nécessairement répondre aux attentes de toutes les parties prenantes et, pour cela, être intégrée dans la stratégie globale de l’entreprise.
La loi PACTE de 2019 apportant une modification de l’article 1833 du Code civil précise que toute société devra être « gérée dans son intérêt social en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. » Toute la chaîne de valeur de l’organisation est donc impactée et les parties prenantes internes et externes impliquées dans la démarche. Ainsi, performance économique, sociale et environnementale ne doivent faire qu’un et être intégrées pleinement dans la stratégie globale de l’entreprise, sans quoi la RSE ne serait qu’une action de courte durée ou qu’une simple communication marketing !
La définition d’une raison d’être et la qualité de société à mission permettent d’ancrer les objectifs sociaux et environnementaux dans la stratégie, et d’inscrire la responsabilité sociétale dans un processus d’amélioration continue, jusqu’à contribuer à un avantage concurrentiel.
La stratégie RSE s’insinue dans toutes les activités de l’entreprise. Son déploiement doit tenir compte d’un certain nombre d’éléments tels que les attentes des parties prenantes internes et la culture d’entreprise. En effet, sans adhésion des salariés et sans adaptation de la culture d’entreprise aux enjeux RSE, l’entreprise risque d’être confrontée à des freins. Une sensibilisation aux enjeux RSE s’impose en amont pour une implication de toutes les parties prenantes internes.
La stratégie RSE s’immisce également dans la gouvernance qui doit évoluer vers une gouvernance partenariale. La nouvelle gouvernance intègre alors diverses parties prenantes, notamment des salariés.
L’évolution de cette gouvernance prône une orientation du management vers un management participatif. Le but est de responsabiliser les salariés. Ils participent véritablement à la prise de décision au sein de l’équipe, la coopération y est forte avec une bonne circulation de l’information. La performance sociale s’en trouve améliorer et reflète sur la performance économique.
Ainsi, intégrer la RSE dans la stratégie génère de la création de valeur durable pour l’entreprise et ses parties prenantes.
Les parties prenantes sont de plus en plus en attente et vigilantes sur la communication de l’engagement, qui se doit d’être fiable, transparente, claire et sincère ! Ceci ne peut se faire sans la définition d’objectifs stratégiques et opérationnels, sans identification des risques, sans modèle d’affaires cohérent, sans mise en place, suivi et contrôle d’indicateurs pertinents de performance. Ce qui induit une implication sans faille de la gouvernance de l’entreprise.
L’intégration de facteurs RSE peut être source d’opportunités et a un réel impact positif sur la rentabilité financière des entreprises. AC i-Expert vous accompagne dans la mise en place d’une stratégie gagnante. Contactez-nous.
Expert-comptable diplômée, fondatrice d’AC i-Expert, expert extra-financier, certifiée Bilan Carbone®
