Accueil » Ressources » Comment anticiper les conséquences du réchauffement climatique ?
Depuis les années 1920, la tendance est clairement à l’augmentation du niveau moyen des mers du globe. Entre 150 mm et 200 mm sur 1 siècle. Ce qui est important est de voir si cette tendance se poursuit à ce rythme-là ou plus rapidement en raison d’une accélération de certains phénomènes qui pourraient avoir lieu, auquel cas ce ne serait plus quelques millimètres par an mais beaucoup plus avec tout un tas de conséquences derrière et notamment pour les milliers de personnes habitant sur le littoral dans des zones de faibles altitudes.
Au contact de l’eau, le CO2 se transforme en acide carbonique. L’augmentation de la concentration de CO2 dans les océans représente donc un risque majeur pour les récifs coralliens et les écosystèmes marins.
Grâce à sa couleur blanche, les glaciers réfléchissent les rayons du soleil et permettent de maintenir une température vivable. La fonte des glaciers diminue ce phénomène d’où l’augmentation du réchauffement climatique.
A la crise de l’eau se rajouteraient des conséquences à plusieurs niveaux :
L’évolution climatique peut modifier la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles : incendies, inondations liées à des pluies diluviennes, mais aussi typhons, cyclones, ouragans …
Au niveau mondial, le coût de la lutte contre le changement climatique est estimé à 1 à 2% du PIB mondial alors que le coût de l’inaction est estimé à 5 à 20% du PIB mondial.
S’il y a une augmentation des températures :
Ainsi, s’il y a une augmentation de température, la biosphère et les océans se transformeraient en émetteurs nets.
Ces effets de rétroaction ont déjà eu lieu en 2003. L’Europe a déstocké 4 années de séquestration du CO2.
La transition bas-carbone cherche à limiter le réchauffement climatique à 2 °C et, si possible, 1,5°C. Cette limite a été clarifiée par l’Accord de Paris, adopté en 2015 lors de la COP21. Il a fixé l’objectif de maintenir la température mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts en vue de limiter cette augmentation à 1,5°C. Pour être compatible avec l’objectif climatique de 2°C ou moins, cette réduction doit permettre d’atteindre « zéro émission nette » au niveau mondial dans la deuxième moitié du siècle. Ce concept correspond à l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leurs absorptions par des « puits de carbone ». Appelé aussi « neutralité carbone », il implique ainsi de ne pas émettre plus de gaz à effet de serre (GES) que ce que les puits de carbone peuvent absorber.
L’atteinte de cet objectif nécessite le passage de nos sociétés actuelles, dont les activités et les modes de vie sont fortement émetteurs de GES, vers des sociétés bas-carbone, c’est-à-dire qui continuent de vivre et de se développer sans émettre, ou très peu, de gaz à effet de serre.
Les émissions actuelles mondiales de CO2e sont de 25 GT/an. La recommandation du GIEC est que les émissions doivent être divisées par deux afin d’éviter d’enrichir l’atmosphère et surtout d’éviter de passer le cap des +2° d’augmentation des températures.
Donc pour 12,5 GT/an, étant donné que nous sommes 7 milliards d’individus, chaque individu ne devrait pas dépasser 1,8 T de CO2e/an et par personne pour l’ensemble de ses activités. Mais la population s’orientant vers 9 milliards d’individus, il faut viser dans ce cas 1,4 T de CO2e/an/pers.
Actuellement, les émissions de CO2 par habitant et par an en 2011 sont au niveau mondial de 5 T de CO2e par habitant et par an. Il faut donc diviser notre consommation par 4.
A savoir qu’un aller-retour Paris-New-York émet près d'une tonne de CO2 par passager, ce qui correspond quasiment au droit maximal.
L’adaptation consiste à anticiper le réchauffement climatique et à prendre des mesures ciblées pour prévenir ou réduire au maximum les effets négatifs qu’ils peuvent entraîner, ou alors à exploiter les opportunités qui se présentent. L’adaptation est donc un processus d’ajustement aux effets actuels et futurs du changement climatique. Dans tous les scénarios envisagés du 5ème rapport du GIEC, le réchauffement dépasse la barre des 1.5°C dans les vingt prochaines années. Des efforts immédiats sont donc demandés pour l’adaptation.
L’atténuation consiste à limiter les incidences du réchauffement climatique en prévenant ou en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. L’atténuation est obtenue soit en diminuant l’origine de ces gaz (en augmentant la part des énergies renouvelables par exemple ou en instaurant un système de mobilité durable), soit en augmentant la surface des puits de carbone pour stocker les gaz (la superficie des forêts par exemple). L’atténuation est donc l’aboutissement d’une intervention humaine qui réduit les sources d’émissions de gaz à effet de serre et/ou améliore les puits de carbone.
Le 5ème rapport du GIEC précise que l’objectif de limiter le réchauffement à 1.5°C sur le long terme n’est pas perdu. Cela nécessite toutefois de prendre, dès à présent, des décisions drastiques pour l’atténuation.
Il est important de réaliser un changement de grande ampleur en ce qui concerne le contenu carbone de l’énergie consommée et de s’orienter vers des solutions énergétiques avec un faible taux carbone. Pour y arriver, décarboner l’économie le plus possible. Faire en sorte que tout euro de PIB produit soit générateur d’un minimum d’énergie consommée et que celle-ci soit la moins carbonée possible. C’est la seule voie de sortie envisageable étant donné que toute autre solution relève de scenarii qui aboutiraient à des situations catastrophiques : diminuer le PIB par habitant est peu envisageable car cela nous ferait rentrer en récession et diminuer la population globale (guerre, épidémie, …) n’est pas une perspective envisageable de façon sereine.
Pour répondre à l’ampleur de ces enjeux, il est donc important de s’engager de façon volontaire sur un mode de développement plus compatible avec les problématiques climatiques.
Si de manière volontaire, on ne parvient pas à mettre en place ces changements pour atteindre cette réduction suffisante, il ne fait aucun doute que soit cela se rapportera d’une manière ou d’une autre sur le PIB par habitant soit sur la population.
Le Bilan Carbone®, outil d’excellence en matière de comptabilité gaz à effet de serre (GES), répond à ces enjeux : il a pour objectif de réaliser une photographie exhaustive de l’ensemble des émissions de GES d’une entreprise. Il permet ainsi de prendre conscience de vos principaux postes d’émissions. Dès lors, vous êtes à même de définir vos propres objectifs de réduction d’émissions et un plan d’action associé pour réduire votre impact environnemental. Cette action peut s’inscrire dans une démarche de stratégie RSE.
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Expert-comptable diplômée, fondatrice d’AC i-Expert, expert extra-financier, certifiée Bilan Carbone®